• Pôle d'arts graphiques

Fort et graphique

MOA : Collectif INTRO
Construction neuve
Surface de plancher : 762 m²
Budget prévisionnel : 2 850 000 euros hors taxes
Études d’esquisse

Vue perspective du pôle d'arts graphiques imaginé au Fort de Tourneville, au Havre, pour Collectif Intro, par Atelier Cosme Architecture. Les façades sont en bois.
Parcelle d'implantation du pôle d'arts graphiques imaginé au Fort de Tourneville, au Havre, pour Collectif Intro, par Atelier Cosme Architecture. Les façades sont en bois.
Vue aérienne du pôle d'arts graphiques imaginé au Fort de Tourneville, au Havre, pour Collectif Intro, par Atelier Cosme Architecture. Les façades sont en bois.
Vue nocturne du pôle d'arts graphiques imaginé au Fort de Tourneville, au Havre, pour Collectif Intro, par Atelier Cosme Architecture. Les façades sont en bois.
Vue intérieure du pôle d'arts graphiques imaginé au Fort de Tourneville, au Havre, pour Collectif Intro, par Atelier Cosme Architecture.

Le Fort de Tourneville est une ancienne friche militaire du Havre reconvertie en un lieu culturel pour la musique et les arts plastiques. Elle comprend une vingtaine de structures associatives. Chacune est actrice dans la mise en vie et en expériences du lieu. Ça bouillonne, ça cogite, ça se marre bien.

Parmi ces structures, Collectif Intro, studio de création. Le collectif a pour objet de développer des identités visuelles, sonores et numériques. Il nous demande de réfléchir à un pôle d’arts graphiques, réunissant leurs bureaux et ateliers, mais aussi un espace d’exposition, une bibliothèque spécialisée, et des espaces d’accueil d’artistes en résidence.

La parcelle est étroite et se glisse en longueur dans l’épaisseur du fort, contre le mur d’enceinte.  Difficile d’exister dans ce contexte. Puisque le fort est par nature massif et imposant, nous jouerons la verticale émergeant suffisamment au-delà de l’enceinte pour être perçue depuis l’extérieur. Le bâtiment accueille en RDC les espaces ouverts au public, pour mener jusqu’en toiture à des gradins à ciel ouvert. Son volume compact se fend d’un porte-à-faux pour créer la séquence d’entrée. Par contraste, les façades bois apportent une fragilité douce à cet ensemble robuste.

« Il s’agirait plutôt, c’est ce qu’ils ont décidé, de dédier ce temps à la représentation de la réalité, sensible et nue. Voilà ce dont il est ici question pour ces hommes assemblés, femmes aussi parfois, dans le silence parfait, sous les halos rabougris des lampes amenées au plus près des traits de plume. »

Une forêt d’arbres creux, Antoine Choplin, 2015